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compositions

Suite chimérique pour piano et vibraphone (2022)

Commande du duo Bipèdes (Gaspar José, Maïlys Maronne), en cours de création

Tuning & Turing (2021)

Suite en duo pour Mallestation et informatique, commande du duo Comm’un.

Le Malletstation est un clavier à lames MIDI permettant de contrôler instruments électroniques ou ordinateur. Il a pour particularité de pouvoir être joué par deux percussionnistes face à face, chacun se retrouvant devant un clavier d’une vingtaine de lames non altérées, très proche dans sa disposition d’un balafon, xylophone africain traditionnel. De cette similitude est né le projet de confronter les sons et le jeu associés à l’instrument ancestral avec les possibilités d’interaction et de transformation permises par l’informatique d’aujourd’hui: modification de timbres oscillant entre son authentique et son synthétique, déréglage de motifs rythmiques répétés, exploration de gammes et d’échelles confortant ou perturbant l’instrumentiste dans ses habitudes de jeu. Davantage qu’une partition précisément définie, les deux percussionnistes ont à exécuter une feuille de route relativement ouverte à l’improvisation et à la réaction face aux facéties algorithmiques de leur partenaire informatique.

notice de présentation détaillée

simulation pour informatique seule

Schizophonique (2018)

Commande du duo Comm’un (Gaspar José et Quentin Dubreuil), Schizophonique, ou “partage du sonore”, a pour projet de confronter deux vibraphones avec leurs versions augmentées jouées par l’ordinateur. L’informatique est utilisée ici pour faire entendre les sons impossibles qui seraient “entre les lames”. De cette séparation entre sons jouables, ceux de la gamme tempérée, et sons injouables, ou microtonals, s’engendre la forme musicale par une déduction en chaîne sonore et rythmique.

par le duo Comm’un au Silo (Méréville) en mai 2021

Spéléologie à domicile (2015)

musique électro-acoustique. Le titre fait référence à une nouvelle de Julio Cortazar.

Des rouages aux fibres (2014)

Dérivation (2005)

« Dérivation », pour la transformation perpétuelle et quasi spontanée de la musique à partir d’elle-même.  « Dérivation » aussi pour l’aspect très électrique des sonorités privilégiées dans ce morceau.

Plus vite ! (2005)

L’origine de cette courte pièce tient dans une sorte de gageure : réaliser une musique qui accélère constamment. L’informatique musicale devient alors l’outil indispensable pour concrétiser une idée impossible à écrire pour des instrumentistes.

Mictlan (2006)

Dans la mythologie aztèque, Mictlan est l’univers souterrain, le royaume des morts. Composé en marge du spectacle Aztèques de Quentin Defalt, ce morceau est peuplé d’éléments vocaux lointains et étranges. Tous les musiciens électro-acousticiens l’ont constaté : l’origine humaine du matériau vocal reste toujours vivante après tous les traitements et les tortures électroniques qu’on peut lui infliger.

Temps mort (2003)

Autre pièce incluant des éléments vocaux, Temps mort ne cherche pas à en transformer la sonorité, mais à les intégrer de force dans des carcans rythmiques précis. D’une écriture très systématique dans ses structures temporelles et formelles, ce morceau « gèle » le temps musical dans des patterns immuables et des évolutions inflexibles.